Le 26 février 2015, la CJUE (Cour de Justice de l’Union Européenne) a déclaré illégaux les prélèvements sociaux (CSG, CRDS et assimilés) prélevés au taux de 15.5% sur (i) les revenus immobiliers (loyers) de source française et (ii) les plus-values immobilières de source française encaissés par les personnes physiques non résidentes (en l'espèce résidente dans l'UE).
Dès à présent, il est donc opportun de réclamer le remboursement pour la période non prescrite, donc depuis l'origine de cette CSG pour non-résidents (votée à l'été 2012), et déjà appliquée sur les revenus réalisés en 2012 et 2013.
Une lecture extensive de cette décision est envisageable pour des résidents hors UE dès lors qu'ils sont soumis à la sécurité sociale locale de leur pays de résidence ou d’activité. En conséquence, pour les non-résidents hors UE, notamment ceux situés dans un pays ayant conclu avec la France une convention de sécurité sociale (environ 40 pays), le dépôt d'une réclamation contentieuse à titre conservatoire est également opportun, dès à présent, pour interrompre la prescription.
Pour bénéficier de cette jurisprudence, les contribuables devront notamment justifier du fait qu'ils sont assujettis à la sécurité sociale dans leur pays de résidence. Notre cabinet dispose sur ce sujet d'une expertise particulière suite à des contentieux similaires très récemment conduits avec succès devant les tribunaux pour des non-résidents sous sécurité sociale étrangère.